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WRYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY !

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AuteurMessage
Althar
Masculin Messages : 6
Points : 2
Age : 23
Métier : Vagabond
Origines : Unknown
Présentation : • Validée


Althar

 



WRYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY ! Empty
MessageSujet: WRYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY ! WRYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY ! EmptyVen 24 Oct - 9:59




Althar, Homme, 23 ans, Plus grand chose d'humain, Assassin, Île non nommée





Caractère : Toi... Tu veux savoir à quoi tu ressembles ? Tu crois... Que cela te servira un jour ? Que ton physique te servira à t'en tirer, dans la vie ? Dans ce monde ? Pauvre fou... Pauvre naïf. Tu es déjà foutu... A quoi bon, vouloir absolument savoir... De quoi tu as l'air ? Fais donc comme il te plaira... Mais c'est inutile. Avec difficulté, tu te relèves... Et lentement, la cape noire qui enveloppe ton corps suit.
Puis, toujours lentement, ce dernier se déplaça. Avec difficulté. En même temps... Regarde-le, ton corps. Il est ridiculement svelte. Certes, tu n'es pas chétif, la plupart de tes membres sont même développés. Mais tu n'as clairement pas forcé. Tu aurais dû. Et en plus, tu ne manges pas. Du moins, très peu. Regarde la démarche que ça te donne. Tes pas ne sont même pas réguliers. Ton dos est courbé, relève-le. Tes bras ballants, sers t'en au lieu de les laisser se balader. On dirait que tu te fais emporter par ton poids en avant, tu trébuches encore plus qu'une homme ivre mort. C'est lamentable, ta démarche est lamentable. Tu es lamentable.
Enfin... S'il y a quelque chose qui est plaisant à voir sur toi, ce sont tes habits. Sur cela, tu es irréprochable, je te l'accorde. Une certaine classe et élégance s'en dégage. Dommage que l'habit ne fasse pas le moine, dommage. Mais enfin, regarde-moi ces chaussures de ville, légèrement renforcées de fer devant. Regarde-moi ce pantalon droit, et la chaîne au niveau de la ceinture qui l'accompagne ! Et justement, de ceinture, tu en mets deux, ça te donne ce côté carré ! Et ça ne s'arrête pas, oh là là, regardez cette chemise, légèrement ouverte, d'un blanc immaculé... Bon, elle ne le reste jamais bien longtemps, même si la partie visible n'est pas dominante. En effet, car tu porte aussi un veston à rayures verticales blanches ! Le tout un peu gâché par cette cape noire qui permet notamment de dissimuler ton visage... Mais sinon, quelle classe ! Si l'habit faisait le moine, nous serions les meilleurs amis du monde c'est obligé.
Enfin... Je me suis emporté, oui. Comme je l'ai dit au début de toute manière, ton physique ne te sert plus à rien, mon cher Althar. Tu as beau être devant cette vitre, avec cette expression vide devant ton miroir, ça ne changera rien. Ta vie est morte. Pourquoi reprends-tu cet air rageur, que tu affiches lorsque tu as affaire à des gens ? Range donc tes dents, ou plutôt devrais-je dire crocs. Arrête de grogner. Tes yeux deviennent petits lorsque tu fronces les sourcils. Arrête donc aussi. Certes, tes iris dorés brillent en permanence, d'un éclat assez intense mais est-ce une raison pour les rétrécir ? Ah, tu reprends ton calme. Ta peau reprend son habituelle couleur... Oscillant entre couleur peau "blanche" et le gris. Voilà qui est mieux. Tes sourcils restent froncés, mais légèrement. Tu ne montres plus que deux ou trois crocs. Et tu as un regard clairement agressif. Ça, c'est ton vrai air. Ton air habituel. D'ailleurs, cela fait longtemps que je n'ai pas eu le droit à ton sourire carnassier. Tu sais, celui où tu fronces les sourcils encore plus, et que tu souris en montrant tous les crocs... Le sourire du prédateur qui fond sur sa victime. Ah, c'est vrai... Nous avons eu peu de victimes, ces derniers temps... Il serait temps d'aller en chercher, non ? Ou alors, tu as autre chose en tête ? Tu t'éloignes alors de la vitre, éclairée par la lumière de la lune, pour monter sur le tas de pierres sur lequel tu étais. En effet, pas étonnant de croiser ce genre de tas dans un château en ruines et totalement délabré. Tu enlevas ta capuche, laissant apparaître tes cheveux noirs en abondance sur ta tête. Totalement hérissés en l'air. Étrange nature de cheveux. Ton visage fin s'étira en un long bâillement, puis tu regardes la lune. Tss... Tu as fermé ton esprit, mais je sais à quoi tu penses. Et tu sais que tes chances sont infimes. Tu crachas par terre, au pied du tas de gravats, et haussas les épaules. Althar, mon pauvre, tu fais vraiment pitié. Troisième fois que je te le dis : ta vie est foutue, pauvre fou.

Physique : Oh... Je t'agace, peut-être ? Mais voyons... Tu devrais au moins y être habitué, non ? Combien de temps cela fait-il que nous sommes ensembles ? Réponds-moi... Tu t'assis au sommet du tas de pierres, et en pris une, la faisant tourner entre tes doigts. Puis, tu la jetas avec force contre un mur. Aussitôt, tu remarquas qu'elle avait laissé une trace blanche. De la craie. Oui, et qu'est-ce que tu comptes en faire ? Lentement, comme à ton habitude, tu te levas. Tu sautas du tas de déconstruction, et tu ramassas la craie. Et sur le mur, tu commenças à... Dessiner quelque chose. Qu'est-ce donc ? Tu as encore du poignet, dis-moi... Non, le plus surprenant est le simple fait que tu puisses encore dessiner quelque chose de concret. Même si ça ne vole pas haut. Et encore à la craie, la qualité s'en trouve altérée. Non, tu te débrouilles même bien. Je peux discerner tout d'abord... Toi-même, et derrière toi, quelque chose qui semble assez menaçant. Quelque chose de grand, de très grand dans ton dos... Qui a une longue forme ondulante parfois... Et oh, il y en a plusieurs. Oui, très menaçants... Quatre serpents géants dans ton dos. Une manière comme une autre de me représenter. Ma forme la plus fréquente, en somme. Ouroboros. Moi, qui vis en toi.
Moi, qui... Ai aspiré toute ta raison. Oui, je te le répèterai jusqu'à ta mort. Ta vie est foutue. Tu n'as plus de raison. Plus aucune. Tu sais ce que je veux entendre par là. Depuis... Ce jour. Ce jour où tu as perdu la tête. Complètement. Ce jour où je t'ai presque pris ton âme. Ce jours-ci, tu as vraiment tout perdu. Le contrôle total de tes membres. L'usage de la parole. La logique. La raison. Le discernement entre toute chose. De toutes les choses que tu vois, ton pauvre cerveau ne voit que... Des choses. Des choses, que tu peux toucher, t'en servir. Des choses qui servent, ou qui ne servent pas. Qui ont toute une seule utilité. C'est comme la vie. Pour ton esprit étriqué, ou plutôt purgé par moi-même, elle n'a qu'une utilité : survivre. Rien de plus. Elle n'est pas un cadeau.
Et dans la vie, il y a des gens. Qui n'ont qu'une utilité : périr sous ta main... N'est-ce pas ? Tu as toujours été d'accord avec moi sur ce sujet... N'est-il pas ? Aucune réponse... Qui ne dit mot consent, n'est-ce pas ? Écris-le moi, si tu n'es pas d'accord... Oh, tes membres sont paralysés ? De qui est-ce donc l'œuvre... Je me le demande bien ! Tant de contrôle sur un corps... C'est comme s'il était déjà mien, c'est formidable ! .. Tiens ? Tu peux encore bouger ton bras droit ? Tu es plus résistant que je ne le pensais... Écris donc ce que tu penses... Tu as tout de même de la difficulté à écrire, ta main tremble. Et pourtant, tu écris... Un N... Puis un I... Oh. NIGHT. Tu continues, avec cette lubie ? Tu ne sais même plus à quoi elle ressemble ! Une énième chose que je déteste chez ce qu'il reste de toi, et qui en même temps est souvent à mon avantage : tu es un gamin têtu, obstiné, jusqu'à en être crétin ! Oublie ce nom ! Ou alors, c'est moi qui te le ferai oublier, en employant la manière forte.
Tss, petit merdeux, tu m'auras presque fait perdre mon sang-froid. Et tu sais ce qui se passe, lorsque je perds mon sang-froid ! Tu sais que dans ce dernier, je finis par apparaître sous énergie pure. Or, nous n'avons aucune victime ici. Tu ne voudrais pas appeler ton copain qui incarne les quatre serpents pour rien, pas vrai ? Laisse-le se reposer, voyons... Tu seras gentil. C'est bien, bon Althar... Il est mieux d'attendre que nous perdions notre minuscule patience tous les deux... Car nous ne faisons qu'un, n'est-il pas ? Ne te le cache pas, avant même que je vienne en hôte, que nous venions tous en hôte, tu étais déjà peu patient. Ne rejette donc pas la faute sur moi. Bon allée, je te l'accorde, elle s'est encore plus écourtée depuis que je suis là, mais ce n'est pas une raison pour me rejeter... Tu rejettes une partie de toi même. Car, je... Non. NOUS. Tous les esprits d'entités que l'on a implanté en toi, sommes désormais toi. Et moi, Ouroboros, suis la partie la plus importante de ta personne. Celle qui un jour aura ton corps entier. Et ce jour-ci... Un terrible chaos va se répandre sur le monde.

Histoire : Une île ne portant pas de nom. Quelle drôle d'idée. Appelez-moi donc les régisseurs de ce monde. On a une île au nord de la carte. On la situe tout juste à côté de la partie basse de Maryndatree. Mais encore ? Aucune autre information. Enfin. Ne nous égarons pas, cher lecteur. Votre narrateur n'est plus Ouroboros, et il ne s'adresse plus directement à Althar en temps réel. Considérez donc ce qui suit comme une sorte de documentaire, ou de synthèse. Il s'agit du passé de mon personnage, Althar. Il prendra une forme spéciale, et originale. Note du Puppet Master.

Nous commencerons par le commencement. Althar est né sur l'île que j'ai cité précédemment, et que... Je ne peux réellement pas nommer. Voilà, comme, ça, c'est fait. De toute manière, elle me sied tout autant : comme elle est en plus petite, je peux interpréter le fait qu'elle ne porte pas de nom comme il me plaira, et ici j'ai décidé que c'est parce qu'on ne la connaît pas beaucoup. Je peux donc y placer des tribus, et les peuples que je veux. Enfin, il s'agit là de la liberté de mon œuvre, donc. Je ne placerai qu'un peuple, encore plus à part que les peuples de l'île sans nom. Et je les nommerai les "Non-Equals", une référence à un manga. Alors ! Qui sont les Non-Equals ? Tout simplement un petit rassemblement de gens qui partagent les mêmes idéaux. Des idéaux... Quelque peu spéciaux. En effet, ils existent depuis la création même de Passel. Et se passionnèrent immédiatement pour la magie du côté obscur. Oui, bon, je sais, c'était assez prévisible, mais il faut bien commencer quelque part. Vous commenterez une fois que j'aurai terminé, voulez-vous ? Je disais donc : les Non-Equals précurseurs étaient à la base des elfes, et venaient donc du Monde Submergé. Puis lors de la Grande Guerre, ils migrèrent au monde Émergé, se présentèrent tout simplement comme des traîtres et en profitèrent même pour enrôler quelques Hommes dans leur peuple. Aujourd'hui, ils sont partout. À la fois dans le Monde Submergé et dans le Monde Émergé. Bien sûr, cette information signifie que si vous souhaitez faire un compte ayant appartenu, ou même appartenant à la tribu, vous pouvez sans problème. Mais avant de vous lancer dedans, peut-être voudriez-vous savoir ce que font les Non-Equals ? Quel est leur but ? Simple, bête, et méchant : créer de surpuissantes et maléfiques âmes, pour répandre un chaos sans nom, qui serait dirigé par eux-mêmes. Et là, cher lecteur, tu te demandes "Mais pourquoi donc ?". Et là, je te réponds "Les méchants ont-ils réellement besoin d'une raison pour mettre le bazar ?". Nous sommes comme dans un film, et dans les films, les méchants n'ont pas toujours de raison de semer le chaos. Ce scénario ne fait donc pas exception à la règle. Et donc ! Dans ce but, les Non-Equals recherchent de la magie. Beaucoup de magie. Une fois qu'ils en ont accumulé suffisamment, ils procèdent à la recherche d'un corps pour y implanter l'esprit. Pour ce faire, rien de plus simple : ils se reproduisent entre eux. De cette manière, ils sont assurés d'avoir des corps consentants pour l'éternité. Mais. Il existe des corps incapables d'abriter des esprits, et qui les rejettent. De ce que les recherches, et tests ont pu donner, ce serait un problème d'esprit. La tribu n'a rien trouvé de plus. Cher lecteur, tu devrais déjà commencer à comprendre les choses. Althar est en effet une de ces expériences. Et quelle expérience, puisqu'il abrite en lui une bonne dizaine d'âmes ! Vous comprendre donc le fait qu'il ait perdu la raison, par tant de mal en lui. Mais, ce n'est pas tout. Althar possède aussi un réel passé. Un passé qui comprend une famille, une enfance, des chocs, des périodes de crises. Qui va vous être révélé ci-dessous. Cher lecteur, nous entrons dans le véritable passé d'Althar.

Donc. Comme dit au début de cette partie de la présentation, Althar est né sur l'île sans nom. Je ne peux donc pas préciser d'endroit plus précis, si ce n'est qu'il habitait plus vers l'est de l'île. Il naquit, et grandit dans un village à l'écart de toute civilisation. Vous l'aurez deviné : un village de Non-Equals. Son père était l'un des plus impliqués dans la création d'esprits, mais surtout respecté, et aimé de tous. Ouais, ça, c'était peut-être prévisible, mais bon... Si je mets tous ces éléments, c'est bien que ça rime à quelque chose, lisez, et vous verrez bien. Il avait une mère aimante, bref, il a eu une enfance assez tendre. Il avait une petite sœur, aussi, qu'il chérissait beaucoup. C'était un enfant très calme. Il avait des amis, comme un enfant normal, mais il n'était pas du genre à faire des jeux bruyants. Dès que ses camarades s'agitaient, il préférait se mettre à l'écart. Dès son plus jeune âge, il gardait une certaine dignité dans la façon de se tenir. Il ne regardait pas les gens de haut, oh loin de là. Il considérait ses camarades comme ses égaux, et les adultes comme ses supérieurs, à qui il devait obéissance et respect. Quant aux enfants plus jeunes que lui, il n'a jamais abusé de leur naïveté, même pas pour rire. Il lui arrivait bien sûr de rire, souvent même. Mais discrètement. Il n'était pas du genre à rire à gorge déployée, même si on lui racontait la meilleure blague au monde. Dès son plus jeune âge, il avait aussi acquis une redoutable rhétorique. On aurait pu le penser surdoué, mais pas du tout. Il ne se plaçait pas au-dessus de la moyenne, d'aucun autre enfant. Il était simplement... Différent. Et, enfin... Il admirait son père. Il admirait la façon dont on l'acclamait, dont il était connu, aimé. Bien qu'il n'en sache pas la réelle raison. Il est vrai qu'en dehors de ses activités de Non-Equal, c'était un homme très respectable, et toujours là pour ses enfants. C'est dans un environnement qui est celui que je viens de décrire qu'Althar grandit.
Il eut donc une tendre, et tranquille enfance. Seulement, une histoire si banale serait ennuyeuse, n'est-ce pas ? Pas de rebondissement soudain, pas d'évènement... C'est là pourtant que réside le point principal d'une histoire : les éléments déclencheurs. Les retournements de vestes. Les grandes décisions des personnages. Je vous rassure, cette histoire n'en manque pas, et en voilà la preuve. Althar avait alors quatorze ans. Sa sœur, quatre de moins. À cet âge-là, il était déjà grand, et mince. Son père vint le chercher, dans sa maison, et l'emmena dans une grotte étrange. À sa vue, le jeune garçon eut un mauvais pressentiment. Ils marchèrent dans l'obscurité, jusqu'à atteindre une source de lumière, issue de magie : un cercle aux inscriptions étranges. Tout un tas d'hommes, de femmes, et d'elfes du village autour. Et, à quatre mètres au-dessus du centre du cercle... Quelque chose, un ectoplasme rouge et noir qui semblait agité, ne pouvant pas s'échapper d'une barrière invisible toute petite... Son sang ne se glaça pas. Il ne voulut pas s'enfuir. Il était plutôt fasciné devant cet ectoplasme. Son père le ramena alors à la réalité :

« Mon fils... Ce que tu vois au-dessus est une âme, et elle a besoin d'un corps. J'ai pensé... Enfin, je me disais... C'est sans aucun risque pour le corps, mais le mien est inapte à sa réception... Et sans corps, il finira par mourir...
- Tu veux que je sois son hôte, n'est-ce pas ? Ça va. Je veux que tu sois fier de moi. »

Et d'un pas décidé, Althar s'approcha du cercle, en regardant son père avec un sourire. Il le fixa d'abord surpris, puis prit un air rassuré.

« Il te suffit de te placer au centre du cercle. »

Il s'exécuta, puis regarda au-dessus de sa tête : l'ectoplasme parut soudain se pétrifier. Puis, il se remit à bouger. Plus vite. De plus en plus vite. Tous les villageois, y compris son père posèrent à plat leurs mains sur le périmètre du cercle magique, et l'entièreté de ce dernier se mit à briller d'une forte lumière. L'ectoplasme se plaça soudainement au centre, et s'éleva jusqu'au plafond... Puis fondit en un éclair sur l'hôte. Il n'aperçut qu'un éclat rouge et noir qui entrait en lui par la bouche, avant d'avoir une forte nausée, et de s'évanouir sur le coup.

Althar n'avait pas vraiment compris ce qui s'était passé. Mais vous, qui avez toutes les informations nécessaires, vous le savez, n'est-ce pas ? Il s'agit là en effet du premier invité d'Althar. Ce dernier se réveilla dans son lit, seul.

« Ah ! Bah enfin ! Je commençais à me demander si tu avais passé l'arme à gauche ! »

Le jeune homme se redressa en sursaut. Il entendit alors un rire enfantin dans sa tête.

« Hi hi, c'que t'es bête ! Je suis l'esprit que tu as accueilli ! Maintenant, je vis en toi ! J'espère qu'on sera amis ! »

Il posa la main sur son cœur. Ça lui faisait bizarre...

« Bizarre ? C'est vrai que ça doit pas être commun, mais on s'y fera ! Tu t'appelles... Althar, c'est ça ? Moi, c'est Aeon ! Enchanté ! Et, juste au cas où, je contrôle la mémoire des gens ! Je pourrai te prêter ce pouvoir, si tu veux ! Ça ne te sera pas utile, penses-tu ? Comme tu veux, alors ! Oh, mais tu as des aptitudes d'assassin ! Être mage ne t'intéresse pas ? Oh, mais il est vrai que la mixité, c'est mieux ! »

Alors, cher lecteur. On est perdu ? Un esprit gentil, qui ne semble pas vouloir chercher particulièrement le bazar... Surpris ? Si c'est le cas, j'ai atteint mon but, pour le moment. À voir si j'aurai atteint tous mes objectifs... Revenons donc à Althar. Il s'était rapidement lié d'amitié avec Aeon. Si vite que son père, impressionné par la compatibilité des âmes, se demanda si... Il ne pouvait pas lui en implanter une seconde. Il essaya donc, amena son fils à la Grotte Rituelle... Et réussit. La deuxième, ou plutôt la troisième âme du corps d'Althar se nommait Vasto, et avait le pouvoir du vieillissement, ou rajeunissement. En somme, celui de la vie éternelle. Là encore, ils s'entendirent très bien. Et Althar avait accepté l'âme.plus facilement que lors du premier rituel : la nausée fut moindre. Il en parla à son père... Qui tenta d'en mettre une troisième. Avec succès. Puis une quatrième. Une cinquième. À chaque fois, un nouvel ami, qu'il acceptait plus facilement. Si bien qu'après la cinquième, il ne s'évanouissait plus, et se mettait immédiatement à parler avec sa nouvelle âme. Ses implants avaient lieu de une à deux, voire trois par an. Althar devenait connu, et encore plus admiré que son père au village. Ce dernier était fier de son fils. Et lui, se faisait de nouveaux amis. Cependant, il n'utilisa jamais de la magie que les âmes lui prêtaient pourtant volontiers, fidèle à sa vocation d'assassin. Le jour de ses dix-sept ans, le jeune homme se fit implanter une neuvième âme. Et là, il sentit sa limite, et en informa son père. Celui-ci, comprit et le prit assez bien, mais la déception pouvait se lire sur son visage. Althar la vit bien, et se demandait s'il ne pouvait pas en prendre une dixième. Il y réfléchit sur tout le chemin du retour, jusqu'à ce qu'il trouve sa mère étendue sur le plancher. Morte. Là, son sang se glaça. Son père, qui se trouvait juste derrière lui, entra à son tour. Dès lors, une terrible expression de colère apparut sur son visage.

« Elle... Aurait osé ?
- Qui ?! Tu sais qui a fait ça ?!
- Je ne pensais que ça irait aussi loin... Ta sœur, Althar. Ta propre sœur a la ferme intention d'attaquer le village, avec de puissantes forces. Ta mère et moi, avons eu à discuter avec elle plusieurs fois de son inaptitude à recevoir des âmes. Il en est ressorti qu'elle te jalousait. Terriblement. Il faut l'arrêter... À tout prix. Mais où est-elle part... »

Pas le temps, Althar n'avait pas le temps de parler ! Guidé par sa quatrième âme, Note, il retrouva rapidement la trace de sa sœur, devenue meurtrière. Elle était devenue distante en grandissant. Voici la raison, se disait-il. Peut-être qu'il se trompe, tiens. C'est même probable. Mais pour l'heure, cela lui importait peu. Il ne tarda pas à retrouver la traîtresse, qu'il n'hésita pas à d'abord attaquer de dos. Elle était enveloppée d'une cape toute noire, munie d'une grande capuche. À sa première attaque, elle contra le coup de dague qu'il avait porté, avec sa jumelle : un cadeau qu'ils avaient tous les deux reçus. Avant même qu'Althar puisse parler, sa petite sœur, du haut de ses quatorze ans le coupa.

« Écoute-moi ! Je suis peut-être une gamine ! Mais une gamine, c'est plus discret qu'un adulte ! Tu comprends ?! Écoute-moi ! Pendant que tu t'amusais à te faire des amis, tu as idée de ce que moi, j'endurais ? Je ne pouvais pas accueillir d'esprit, et pour ça, je me faisais renier. Tu suivais tout le temps Papa, et moi ? Je me faisais battre ! Sans arrêt ! Parce que j'ai entendu des choses, aussi ! Althar, je t'en supplie, écoute-moi ! Ils t'utilisent ! Un jour, ils feront de toi un monstre ! Ils ont tout prévu ! C'est même Papa qui-
-Assez. »

Althar venait de placer sa dague sous le coup de sa sœur. Sur le coup, je peux vous assurer qu'il n'aurait pas hésité à lui trancher la gorge si on en lui avait donné l'ordre. Une colère glacée parcourait l'entièreté de son corps.

« La jalousie d'une gamine est décidément le pire des fléaux.. Un mot, et je te tue.
- Althar... »

Elle tomba à genoux.

« Je dois te sauver... Je dois les arrêter... Tout le village, sauf toi est au courant, tu seras leur arme... Je dois aller chercher de l'aide... Et j'ai pas eu le choix, je n'ai jamais voulu "la" tuer...
- TU AVOUES AVOIR TUÉ NOTRE MÈRE ?! »

C'en était trop : d'un coup furtif derrière la nuque, il l'assomma. Althar tremblait maintenant de rage. La nuit était déjà tombé. Seulement éclairé par la lumière de la lune, il marcha, traînant par la jambe de sa sœur évanoui. Il marcha jusqu'au littoral de son île natale. Un bateau s'apprêtait justement à partir. Mais avant de l'y mettre, il décida se prendre ses précautions. Il prit sa tête à une main, et la serra fort entre ses doigts.
« Aeon, efface ses souvenirs. Vasto, rajeunis-là jusqu'à ses neuf ans. Qu'elle tente de survivre dans de pareilles conditions. »

Ses âmes lui transmirent leurs pouvoirs, et l'opération s'effectua. Elle dura une bonne vingtaine de minutes. Lorsqu'il relâcha sa petite sœur elle avait exactement la même tête, et le même corps qu'à ses neuf ans. Il la jeta alors sur le pont du grand voilier.

« À une prochaine vie... Peut-être, Night. Qui sait, si le pêché que je viens de commettre me sera fatal... Lui laisser... "ça"... »

Une histoire douteuse, n'est-ce pas ? Cependant, Althar se ferait-il embobiner ? Un secret aussi grand, lui serait-il, passé sous le nez ? Nous verrons bien, dans cette fin d'histoire, qui est la partie que je qualifierait de décisive. Althar fut rentré chez lui pour le petit matin, pleurer la mort de sa mère. Un deuil fut fait. Une fois qu'il fut terminé, il raconta à son père qu'il avait tué sa petite sœur. À sa mention, une lueur de haine apparut.

« Tu... As bien fait, mon fils. Poignardé dans le dos, par sa propre enfant.
- Père, je ne sers pas d'arme, n'est-ce pas ? »

Il se figea d'un coup, puis tourna sa tête vers son fils.

« Une... Arme ?
- Oui, père. Je ne suis pas stupide. J'ai vengé ma mère, mais je prends aussi en compte tout ce que l'on me dit. Les âmes que l'on m'a donné possèdent de grands pouvoirs. Ce ne serait pas au profit de quelconque conquête, ou alors de semer le chaos par mon intermédiaire ? »

Althar remarqua immédiatement que son père était quelque peu décontenancé face à ces questions.

« Une arme, hum... Il est vrai qu'au bu de toutes ces âmes en toi, tu serais un grand atout pour une guerre... Seulement, avons-nous même une guerre à mener, avons-nous même besoin de nous défendre ? Nous sommes les Non-Equals. De purs chercheurs de la vérité à propos de la magie. Or, les chercheurs font de la pratique, des expériences. Notre raison d'être est le secret de la magie, la vérité. Rien de plus.
- Admettons. Vous devriez alors toucher à de la magie noire.
- En effet, nous le faisons. Mais encore une fois, à des fins totalement neutres. Mais tu sais, la magie noire n'est pas forcément négative. Elle est souvent assignée à une mauvaise utilisation, mais personnellement, je la considère comme de la magie furieusement plus puissante, mais avec diverses conséquences. Je pense que c'est à partir de ce moment-là que l'on peut réellement parler de bonne, ou de mauvaise magie. Mais, jamais nous ne ferions quelque chose qui puisse être nocif pour nos semblables. Comprends-tu ?
- Tout. »

Il hocha la tête.

« Autre chose. Je me sens finalement prêt pour une dixième et dernière âme. »

Il regarda son fils d'abord surpris, puis fou de joie !

« PARFAIT ! Tu te sens d'attaque pour qu'on te la donne de suite ? Nous nous sommes avancés, nous avons plusieurs nouveaux réceptacles, donc...
- Pas aussi exceptionnels que moi, n'est-ce, pas ? Allons-y. »

Et il lui emboîta le pas, jusqu'à la Grotte Rituelle. Une fois arrivé au Cercle, l'hôte jeta un coup d'œil à l'âme : elle était noire et verte... Et petite par rapport aux autres. Alors que les précédentes avaient la taille d'une grande main, celui-ci avait la taille d'un pouce. Je me plaçai au milieu du Cercle, qui commença à briller de sa lumière blanche habituelle. L'ectoplasme, qui semblait assez calme, descendit doucement vers Althar. Voilà un comportement inhabituel, que signifiait-il ? À un mètre au-dessus du jeune homme, il s'arrêta. Puis... Ce fut le jeune homme qui commença à s'élever dans les airs. Ce dernier commençait à avoir un mauvais pressentiment. Le dernier qu'il aura. Il s'éleva, jusqu'à se retrouver à quatre centimètres de l'ectoplasme. Là, soudainement, la lumière blanche du cercle devint verte et noire, et très puissante, et l'ectoplasme s'étendit d'un seul coup sous la forme de quatre serpents gigantesques qui entrèrent violemment par sa bouche. À cet instant, tous ses nerfs s'incendièrent, et il hurla sa douleur à plein poumons. Il essaya de fermer la bouche, mais en vain. Cet ectoplasme là entrait en force en lui, et dans la douleur, il chercha tout de même ses autres âmes. Et il sentit qu'elles se faisaient toutes dévorer en même temps que cette chose entrait en lui. Elle semblait infinie. Et lui, sentant ses amis disparaître de son corps, comme absorbés. Puis, il se sentit aussi disparaître. Il ne sentait plus son corps. Plus la douleur. Il se faisait drainer ses souvenirs. Tout disparaissait. Tout ? Non. Il s'accrochait à une seule chose. Night. Night. Night. Night. Night. Il sentait qu'il le fallait. Night. Night. Night. Night. Ni... L'âme dévoreuse commençait à s'y attaquer aussi. Celle d'Althar, la véritable la repoussa alors soudainement, comme poussée par un pouvoir caché. Il retomba de nouveau sur le sol. Il ne souffrait plus. Et avait de nouveau le contrôle de son corps. Ou presque. Il avait du mal à le maintenir droit.

« Seigneur Ouroboros. Votre corps vous sied-il ? »

Althar regarda en direction de la voix : il s'agissait de son père. Il s'avança vers lui, en fouillant dans sa mémoire : Night. Traître. Pas vraie traître. Tuer village. Tuer village. Night. Tuer village. Night. Tuer. Night. Tuer. Night. Tuer.

« Tu auras besoin de ça. »

Il était arrivé devant son père, et avait parfaitement compris le message. Althar poussa alors un terrible cri bestial, et autour de luinse forma tout d'abord une aura verte et noire, puis il en sortit quatre serpents géants. Il sortit alors les deux dagues qu'il avait volé à sa sœur, en plus des siennes et porta un coup direct à son père. Coup qu'il esquiva de justesse, ne s'y attendant pas.

« Tu t'y prends mal... Utilise mon pouvoir. »

Du poing du possédé, sortir alors un serpent de la même couleur que son aura qui fonça sur son père. Il ne pût voir ce qui se passa ensuite : tous ceux du rituel, des mages donc extrêmement doués se ruèrent sur lui pour l'arrêter, et l'emmener dans un combat qu'il ne pouvait pas gagner. Il réussit tout de même à tuer un tiers des villageois, avant de prendre la fuite dans un très mauvais état.

« Toi... Ton corps me plaît bien. Tes amis, les âmes étaient très appétissantes aussi. De si grands pouvoirs, convertis en énergie pure de dégénerescence... Parfait, parfait... Tu es censé pouvoir penser, même évanoui. Aurais-je donc pris autant de ta raison ? On, il semblerait que oui... Il devrait t'en rester suffisamment pour me comprendre. Ne t'en fais pas, pour ce qu'il reste de toi... Je finirai mon travail, et aurai totalement ton corps... Ce à quoi ton village, et surtout ton père a aspiré à tout une vie. Ah, tu te réveilles ? Night, et tuer... C'est tout ce que tu peux penser ? C'est bien triste... Moi, Ouroboros, m'attendait à plus de diversité. M'enfin, ce n'est pas un problème, c'est même bien. Tu cherches à tuer, et ma magie se résume à l'annihilation de toute chose. On fera une belle, une très belle équipe... »

Et voilà, c'est fini. Je pense que je vous ai tout dit sur Althar. À vous, et à moins bien sûr de continuer son histoire.

Signe particulier : Partie du visage gauche presque toujours cachée. Yeux dorés brillants, surtout dans le noir.

Arme utilisée : D'abord, deux couteaux papillons. Puis, la magie d'Ouroboros combinée à l'art des couteaux.

Famille : Perdue.

Métier : Aucun.

Rêves, ambition : Night. Sinon, rongés.

Qui êtes vous IRL ? Ta soeur, le sexe de ta soeur et l'âge de ta soeur.
Comment avez vous trouvez ce forum ? En tapant son nom sur Google.
Comment trouvez vous ce forum ? En allant dans mes favoris.
Avez-vous lu le Règlement ?Non, il faut ? Non mais parce que ce jour-ci, codes validés par Night, ça m'a fait peur.








C O D A G E P A R @G A K I. S U R E P IC O D E


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Pelavudd
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MessageSujet: Re: WRYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY ! WRYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY ! EmptyDim 26 Oct - 10:49

Superbe présentation, et c'est avec joie que je la valide ! Bienvenue parmi nous. :3
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WRYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY !

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